Docteur Bonheur
Lundi, j'ai enfin revu mon "docteur bonheur" (mon psychiatre) après plus de 2 mois. Je l'appelle ainsi car grâce à son aide (et à celle de zhom !!!!) je prends conscience petit à petit que la vie peut-être belle, que chacun a le droit à une part de bonheur.
Il y a environ 15 ans, j'ai débarqué dans le cabinet d'un psy (pris au hasard dans l'annuaire) car je n'en pouvais plus. Mes crises de panique ultra fréquentes m'avaient anéantie. Je n'en voyais pas le bout du tunnel et surtout je ne comprenais pas pourquoi j'en faisais. J'ai opté pour cette solution comme une ultime bouée de sauvetage. Notre "association" dura presque 9 ans.
9 années où séances après séance, j'ai appris à me connaître, à ne pas considérer ma famille comme "sans histoire", de remise en question, mais 9 années aussi d'un long monologue, de beaucoup de silence. Je parlais, il m'écoutait, je ne parlais pas, il attendait. Il n'y avait ni échange, ni dialogue.
J'avais pris conscience de plein de choses, mais mon état ne s'améliorait pas. J'avais le sentiment de stagner. Mes crises de paniques et d'hyperphagie étaient toujours aussi présentes. Une conversation avec une toubib d'urgence lors d'une nuit d'angoisse m'ouvrit les yeux. Ce n'était peut-être pas la bonne méthode pour moi. J'en parlais avec mon médecin de famille qui m'orienta vers docteur bonheur. Je le vois depuis bientôt 7 ans. J'ai des hauts et des bas, je ne me suis pas encore débarrasser de ces p*** de crises, mais j'avance. Je vais chez lui rassurée, je sais que je ne serais pas la seule à parler. Je suis heureuse de le connaître, je suis happy qu'il soit mon psy.
Balanc'elle, convaincue